Quand Jean d’Ormesson écrit son autobiographie cela ne peut être qu’original.

Ce livre est écrit comme une pièce de théâtre, avec comme personnages principaux Jean d’Ormesson, « libidineux personnage qui se décrit en quelques mots : plaisirs, travail, ambitions, foutaises et compagnies », personnage qui ne se prend pas au sérieux et rit facilement de lui-même et son « Sur-Moi », « magistrat intègre, sévère, bienveillant, ironique ». Le décor est le monde. Un monde qui fait peur et qui est beau aussi où « il faut savoir se moquer de tout. Il faut savoir rire de tout. »

Bien qu’étant un enfant fragile, le « petit » Jean a la chance de découvrir et parcourir très tôt le monde et d’être partout « étonné » et « admiratif » : son père, ambassadeur, a représenté la France en Bavière, à Bucarest et Rio de Janeiro. Par amour des livres, il s’oriente avec succès vers des études littéraires et philosophiques en hypokhâgne et khâgne, puis intègre l’école Normale. La suite est à découvrir par vous-même 🙂